Après la présidente de la Cour constitutionnelle Marie Madeleine Mborantsuo le 23 juin 2022, les partis d’opposition ont tenu à présenter au membre du gouvernement le fruit de leur réflexion sur l’amélioration du système électoral. Une rencontre qui s’inscrit dans la droite ligne des démarches entreprises par les partis d’opposition pour favoriser des élections libres, transparentes et sans contestation.
S’exprimant au terme de cette rencontre, la présidente de l’Union nationale a rappelé́ l’importance que revêt cette démarche auprès des autorités parties prenantes dans l’organisation des élections. « Nous pensons que prévenir les violences postélectorales c’est mieux que d’attendre de les subir, et la revisitation du processus électoral devrait permettre de les éviter parce que à travers ce mémorandum pour la transparence électorale et la vérité́ des urnes nous avons fait des propositions concrètes », a relevé́ Paulette Missambo.
A noter qu’au nombre des propositions contenues dans ledit mémorandum, on peut citer entre autres le transfert de toutes les compétences en matière électorale au CGE, l’implication de tous les partis à toutes les phases du processus, l’adoption du bulletin de vote unique au format A3, la transmission de la liste électorale à tous les partis politiques et sa publication sur le site web du CGE, la révision de la loi sur les réunions publiques ou encore l’élaboration d’un processus clair de confrontation des procès-verbaux.